L’hésitation entre carottes de Chine et carottes de Péi planait au marché du Chaudron ce matin. Mais l’origine n’est pas le seul critère à prendre en compte entre les produits locaux et les produits importés. Selon certains consommateurs, le prix a le dernier mot.
La consommation locale est à l’épreuve des produits importés. Au marché du Chaudron, les étals des maraîchers proposent des carottes de Chine, citron jaune d’Égypte ou encore des oignons du Pakistan. Les prix sont moins élevés que les produits Péi mais ne défient pas non plus toute concurrence puisque l’ail de Chine est affiché à 5€ le kilo.
Manger Péi est certes plus cher mais contribue à l’économie et l’agriculture locale. C’est le choix de la plupart des réunionnais interrogés ce matin. Mais pour d’autres "les produits importés sont plus beaux et lisses", confie un consommateur. Un argument qui ne tient pas la route selon un forain "La mangue réunionnaise est en très bon état à l’intérieur, il suffit d’enlever la peau qui ne se mange pas".
La hausse des produits réunionnais est justifiée par l’inflation et la perte des agriculteurs suite au cyclone Belal.