Les achats des fêtes, concernent aussi par ce que l’ont met dans nos assiettes. Le palmiste est un mets très apprécié dans cette période de fin d’année. Il risque cependant d’être moins présent sur nos tables cette année en raison du cyclone Belal et de la sécheresse.
Accompagné de viande, d’une simple vinaigrette ou encore en salade, le palmiste est très attendu en cette fin d’année. Toutes les variétés ont pris de plein fouet le cyclone Belal et la sécheresse. Cette double peine amène la rareté du produit. "Il n’y a pas du tout d’eau, le palmiste est un peu sec. On a moins de rendement, il y aura un manque. Beaucoup de personnes ne replantent plus, si les jeunes ne plantent plus le palmiste rouge, il n’y en aura plus", indique Jules André Fiarda, agriculteur de Saint-Philippe.
Le palmiste est normalement récolté une fois par an, mais les agrès apportés pour favoriser la croissance des arbres n’ont pas été dissous par manque de pluie.
"Il y aura toujours du palmiste, mais en quantité limitée. Les conditions météo sont très défavorables. Il ne pleut pas, cette année nous avons un déficit en eau depuis le mois de juillet. Les repas festifs vont commencer à partir du 10-12 décembre, mais cette année nous avons été contactés par plusieurs organismes. Nous sommes obligés de décliner les propositions parce que nous n’avons pas de palmistes", explique Henri Gossard, agriculteur de Bras-Panon.
Très gourmands en lumière et en eau, les palmistes poussent entre 3 et 4 ans. Henri Gossart veut casser le côté festif et rendre le palmiste plus abordable auprès des consommateurs toute l’année avec des variantes plutôt étonnantes. "Notre produit phare est arrivé depuis très peu de temps. Il s’agit de spaghetti de palmiste".
Le palmiste sera bel et bien présent dans vos assiettes pour les fêtes. À vous de choisir sous quelle forme vous voudrez le déguster.