Le procès Arast entre dans son deuxième et dernier jour ce mercredi. Les plaidoyers de l’AGS et du Conseil général ont ouvert les débats hier.
Ce mercredi marque le deuxième et dernier jour du procès Arast. Cette affaire aux dimensions impressionnantes doit permettre de déterminer qui de l’AGS (Régime de garantie des salaires) ou du Conseil général devra verser les indemnités dues aux anciens salariés de l’Arast.
Les juges devront statuer sur une centaine de dossiers déposés par près de 900 ex-salariés de l’association encadrés. Ils sont 86 avocats à officier dans cette affaire. Sur les 886 plaignants convoqués, seuls 200 se sont présentés, un nombre déjà trop important pour une salle d’audience de tribunal.
Pour ce procès hors normes, la cour d’appel a décidé de se délocaliser au Parc des expositions de Saint-Denis. Un déménagement qui a nécessité une préparation importante.
Lors de la première journée, mardi, les avocats de l’AGS ont ouvert les débats suivis de ceux du Département. Les deux parties se rejettent la responsabilité. De son côté, Maître Rémi Boniface qui représente des anciens salariés a un avis tranché sur le sujet et l’a partagé hier en direct dans le Journal Télévisé d’Antenne Réunion.
L’affaire a démarré en 2009, lorsque l’Arast a été liquidée. Les salariés ont été licenciés et n’ont toujours pas obtenu l’intégralité de leurs indemnités. Elles pourraient s’élever à près de 10 millions d’euros.
Les anciens salariés de l’Arast attendent beaucoup de cette nouvelle étape judiciaire, mais espère surtout que ce sera la conclusion