La guerre en Ukraine a des conséquences économiques sur le prix de l’essence, mais aussi sur ce que nous consommons. Le prix du blé, atteint des sommets avec 344 euros la tonne, du jamais vu. Le blé est utilisé pour le pain, les céréales ou encore la bière.
La guerre en Ukraine impacte directement le prix blé. Cette céréale entre dans la fabrication du pain, mais aussi de la bière. La hausse du prix du blé laisse imaginer que le prix de la bière pourrait également augmenter. En pression ou en bouteille, les Réunionnais seraient-ils prêts à payer plus cher pour se rafraîchir à la bière ?
"C’est dommage pour notre porte-feuille, mais malheureusement on n’a pas le choix, on doit passer à la caisse et payer. On a l’habitude d’en prendre, on va continuer à le faire, mais peut-être un peu moins", confie une amatrice de bière.
Les prix des bières pourraient devenir déraisonnable, conséquence directe de la guerre en Ukraine. Le pays est le cinquième exportateur mondial de blé. À plus de 8 000 km, la diminution des échanges commerciaux dans le pays pourrait avoir un impact direct sur les brasseurs réunionnais.
"Nous, même si on importe du blé de métropole, le cours du blé mondial sera impacté à la hausse. Potentiellement on pourrait avoir une hausse des matières premières. On verra dans le futur si il y a un réel impact, pour le moment on est dans l’attente, comme tout le monde", indique un brasseur interrogé par LINFO.re.
Pas question pour autant d’oublier de se montrer solidaire, les brasseurs ont prévu une bière spéciale. "Les bénéfices des bières brassées seront reversés à des associations. C’est notre moyen à nous, à plus de 10 000 km de l’Ukraine, d’essayer d’être solidaire avec le peuple ukrainien face à la crise", conclut le brasseur.
Le 24 février dernier, le prix du blé a atteint un pic inédit avec 344 euros la tonne sur euronext, la principale place boursière de la zone euro.