Francis Amand, délégué à la concurrence en Outre-Mer, annonce être venu contrôler les marges des entreprises et assure qu’un alignement des prix sur la métropole peut être trouvé au cas par cas.
Francis Amand, délégué à la concurrence en Outre-Mer, explique sa mission à La Réunion.
"Il y a beaucoup d’études universitaires, magistrales sur l’économie. Il faut aussi avoir des perceptions de terrain. Il s’agit d’affiner les perceptions."
"Je ne suis pas venu pour un nouveau rapport mais pour évaluer la résistance des préconisations. On peut encore donner lieu à des applications concrètes. Il y a un certain nombre d’outils."
"Un alignement est difficile. Il y a des raisons pour les écarts de prix. Il y a des écarts plus importants que ce qu’on peut expliquer. Je suis là pour faire la chasse aux marges injustifiées."
"Un alignement général n’est pas possible, mais on peut trouver des alignements au cas par cas."
"Je suis là pour animer la concurrence et augmenter son intensité."
"Le gouvernement est résolu à faire les choses. J’ai tous les moyens. Je dispose de tous les services qui travaillent à la concurrence."
"Il faut regarder comment les prix se construisent. Il y a des données à mobiliser pour avoir une idée d’où sont les marges."
"Il y a la possibilité d’intervenir sur les prix, mais ce n’est pas cela qu’on va forcément préconiser en première intention. On va d’abord faciliter l’entrée de nouveaux concurrents."
"Il y a une disposition qui a mis fin aux exclusivités. Il faudra faire une opération coup de poing pour supprimer les exclusivités. Il y aura des mesures d’injonctions structurelles pour faire cesser les métropoles."
"Avoir plusieurs franchises, n’est pas un problème. C’est l’exclusivité. On va investiguer, on a des moyens d’enquête. On va s’intéresser d’abord aux secteurs où les prix sont les plus décalés."
"Je pourrai faire de nouvelles propositions à Annick Girardin qui revient avant la fin mars. Je lui proposerai des recommandations."