Jugé le 14 décembre 2018 devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis, Alain Armand est maintenant fixé sur son sort. Suspecté de prise illégale d’intérêts en tant que président de la Sodiac, Alain Armand a été relaxé.
Suspecté de prise illégale d’intérêts, le 9e vice président du Conseil départemental est fixé sur son sort. Renvoyé deux fois, son procès s’est finalement déroulé le 14 décembre 2018 devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis.
Le parquet a décidé de faire appel.
Un an d’emprisonnement avec sursis, 10 000 euros d’amende et une interdiction d’exercer une fonction publique pendant trois ans ont requis à l’encontre d’Alain Armand.
Le délibéré a été rendu ce vendredi et Alain Armand est relaxé.
Une fois encore, le vice-président du Conseil départemental est suspecté de prise illégale d’intérêts en tant que président de la SODIAC. Les faits remontent à 2015. Alors président de la Sodiac (Société d’économie mixte dévolue à l’aménagement immobilier), mais également gérant de la société 2A liée au Groupe Sobefi, une société privée consacrée elle aussi aux transactions immobilières, Alain Armand est suspecté d’avoir abusé de ses statuts.
En effet, la Sobefi est devenue actionnaire d’un projet immobilier que la Sodiac venait de racheter. Une confusion des genres et des rôles qui aurait pu caractériser la prise illégale d’intérêts.