D’après un rapport de l’ONU sur l’état de la biodiversité de la planète, près d’un million d’espèces animales et végétales sont menacées d’extinction.
Environ un million d’espèces animales et végétales sont menacées d’extinction. À La Réunion, ce serait près de 36 espèces qui risquent de disparaître dans les prochaines décennies.
Oiseaux, reptiles, insectes, milieu marin... De nombreuses espèces de La Réunion sont menacées et pourraient prochainement disparaître comme le rapporte le rapport de l’Organisation des Nations unies (ONU).
En cause, le réchauffement climatique mais également les mutations du paysage.
Près d’un quart des oiseaux de La Réunion sont éteints à l’échelle mondiale, soit 13 espèces sur les 55 qui étaient présentes avant l’Homme.
Sur les 56 espèces encore présentes, 6 sont considérés comme menacées. Le tuit-tuit, le papangue, le pétrel de Barau et le pétrel noir de Bourbon sont en danger d’extinction. Mis en péril par l’éclairage public, les câbles aériens mais également les rats et les chats.
Sur les 7 espèces, 4 ont déjà disparues. Les trois espèces restantes sont menacées. C’est le cas du gecko vert de Manapany, le gecko vert de Bourbon et le scinque de Bouton (un petit lézard endémique). Tous menacés par l’urbanisation et la propagation des plantes exotiques.
Concernant les chauves-souris, 4 espèces sont menacées. La roussette noire est même en danger critique.
Urbanisation du littoral et activités humaines fragilisent le milieu marin et corallien de La Réunion. La baleine à bosse et le dauphin "tursiop aduncuns" ont rejoint la liste des espèces menacées.
Un tiers des poissons et la moitié des macro-crustacés sont menacés d’extinction. En cause, la surpêche et les rejets sauvages dans les cours d’eau.
7 tortues qui fréquentent l’île sont aussi inscrites sur la liste rouge au niveau mondial. C’est le cas de la tortue luth, la tortue imbriquée, la tortue de Kemp, mais également la tortue verte, la tortue caouanne, la tortue olivâtre et la tortue à dos plat.
Une espèce de papillon de jour sur sept et plus d’une espèce de libellules et demoiselles sur cinq sont menacées de disparition.
C’est le cas également des phasmes indigènes tels que le phasme du palmiste rouge et l’heterphasma.
Le groupe d’experts de l’ONU sur la biodiversité (IPBES) révèle dans un rapport publié ce lundi 6 mai que les activités humaines ont gravement endommagé 75 % de l’environnement terrestre et 66 % de l’environnement marin.
De ce fait, un million d’espèces animales et végétales sur les quelque 8 millions estimées sur la planète, sont menacées d’extinction.