Le 28 février, c’est la journée mondiale sans Facebook. Le principe est simple : ne pas se connecter à son compte de toute la journée.
Non-officielle, cette journée confirme surtout la tendance grandissante de la méfiance des utilisateurs envers le réseau américain.
Concurrencé chez les jeunes générations par d’autres réseaux sociaux comme Instagram ou Snapchat, Facebook est en perte de vitesse ces dernières années. Les scandales liés à l’accaparement de données, comme celui de Cambridge Analytica en 2018 ont renforcés la méfiance des utilisateurs. C’est dans ce contexte qu’est relancé "la journée sans Facebook".
Le média de Mark Zuckenberg reste tout de même le réseau le plus utilisé au monde, avec pas moins de 2,49 milliards d’utilisateurs actifs par mois. Il devance ainsi Whatsapp, qui appartient aussi à la maison Facebook, et Youtube qui est la propriété de Google.
La journée sans Facebook est un moyen de lutter contre les personnes dépendantes à Internet. En effet, le trouble de dépendance à Internet (TDI) ou cyberdépendance désigne les usages compulsifs de l’ordinateur et des moyens de communication liés à Internet.
Reconnu comme une toxicologie, la cyberdépendance se manifeste par une constante envie de connexion au réseau informatique dans le but d’y établir une communication ou d’y trouver une information. Le malade éprouve une anxiété désorganisatrice s’il est dans l’incapacité de se connecter.
Le comble de la situation c’est que le principe de la journée sans Facebook s’est initialement popularisé grâce à un événement sur … Facebook !