L’Etat annonce un plan de lutte sur trois ans et la mise en place de 150 nouvelles mesures en faveur des communautés LGBT.
"Je trouve ça dommage de se sentir en insécurité juste parce qu’on a fait le choix d’être et d’exister." déplore Louïz, mannequin et chanteuse qui a fait son premier coming-out il y a dix ans. En cause, le nombre grandissant d’actes homophobes et transophobes recensés sur le territoire français. En 2019, 1870 personnes assurent avoir été victimes de violences en raison de leurs orientations, uniquement en métropole.
Sur l’île, les associations pointent du doigt une forme de "silence" qui entoure la dénonciation des actes. "On est pas encore sur des actes de déchaînement de violences comme on a pu le voir en métropole." nuance Tanguy Sévat, représentant de l’association réunionnaise OriZon. Alors que le 11 octobre sonnait la journée internationale du coming-out, ce dernier est aujourd’hui ancré dans les mœurs pour certains : "Ca devrait être logique que les gens fassent ce qu’ils veulent." lance un riverain.
Toutefois le combat contre la tolérance n’est pas finit. Le suicide au sein de la communauté LGBT est quatre fois plus élevé que chez le reste de la population. Un nouveau plan d’action, présenté le 14 octobre par la ministre à la diversité et à l’égalité des chances Elisabeth Moreno, couvrira la période 2020-2023.
Voir aussi : https://www.linfo.re/la-reunion/societe/l-impact-de-la-crise-sur-la-communaute-lgbt-reunionnaise