Mardi 24 septembre, à Paris, le chef de file de la France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a dénoncé la répression policière à l’encontre des manifestants lors de la mobilisation des "Gilets Jaunes", les qualifiants de "barbares".
Interpellé par un manifestant sur les violences policières, mardi, en marge de la mobilisation contre la réforme des retraites à Paris, Jean-Luc Mélenchon qualifie les policiers de "barbares".
Des syndicats de police réclament des poursuites judiciaires au ministre de l’Intérieur.
Après ses propos, le député Jean-Luc Mélenchon a suscité la colère des forces de l’ordre.
Des syndicats réclament au ministre de l’Intérieur des poursuites judiciaires, dont Alliance, qui appelle à manifester devant le siège de la France insoumise.
"Ces propos sont inacceptables parce que M. Mélanchon est une personne publique. Ce n’est pas la première fois qu’il s’attaque à des policiers", explique le secrétaire départemental Alliance Police Nationale, Idriss Rangassamy.
Christophe Castaner va signaler les propos de Jean-Luc Mélenchon à la justice en vue d’éventuelles poursuites.
"Je ferai ce que l’on appelle un article 40 et je demanderai au procureur de la République, comme je le fais chaque fois que les policiers sont mis en cause, d’étudier et de voir la faisabilité d’une poursuite", a déclaré Christophe Castaner sur RTL. "Je ne fais aucune différence entre Jean-Luc Mélenchon et n’importe qui qui met en cause l’honneur et la probité de la police".
Lors du rassemblement contre la réforme des retraites, mardi 24 septembre, à Paris, le chef de file de la France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a dénoncé la répression policière à l’encontre des manifestants lors de la mobilisation des "Gilets Jaunes", samedi 21 septembre.
Comme le montrent plusieurs vidéos de journalistes présents sur place, l’ancien candidat à la présidentielle a qualifié les policiers de "barbares". "Oui, oui, C’est des barbares, soyez prudents, parce qu’ils ne s’arrêtent plus maintenant."