Pôle emploi Réunion et les services de l’administration pénitentiaire de La Réunion coopère pour favoriser l’employabilité des personnes placées sous main de justice. Un accord de partenariat a été signé en faveur de l’insertion professionnelle des publics placés sous main de justice.
Les signataires conviennent de faire du développement de l‘employabilité des personnes détenues l’axe central de leur stratégie partenariale pour les trois prochaines années.
Cet objectif partagé sera décliné en deux axes de coopération.
- Axe 1 : renforcer la coopération sur les champs de l’orientation et de la formation professionnelle en lien avec les besoins du marché du travail.
- Axe 2 : mieux articuler le « dedans-dehors » afin d’accélérer le retour à l’emploi et lutter contre la récidive.
Une approche pluridisciplinaire et coordonnée de l’accompagnement des personnes détenues pour un parcours d’insertion professionnelle plus pertinent et plus cohérent sera mise en œuvre.
En lien avec les orientations de la loi de programmation pour la Justice du 23 mars 2019 visant le développement des aménagements de peine et des dispositifs de préparation à la sortie, les ambitions sont de :
- Faire perdurer le travail entrepris pour créer des passerelles entre le dedans / dehors en mettant en place davantage de rencontres entre le monde de l’entreprise et les personnes détenues
- Agir sur la levée des freins à l’emploi
Aujourd’hui, le détenu prépare son projet professionnel avec un conseiller Pôle emploi Justice (CPEJ) et un conseiller pénitentiaire d’insertion et de probation (CPIP) au sein de l’établissement pénitentiaire. Une fois libéré, il est suivi, dans le cadre du droit commun, par un conseiller Pôle emploi de l’agence dont il dépend.
Dès lors qu’un conseiller Pôle emploi Justice intervient, à la demande du SPIP pour réaliser l’accompagnement et le suivi d’un détenu en amont de sa sortie de prison, celui-ci a plus de chances de trouver une formation et un emploi durable (+ de 6 mois) : + 18, 9% pour l’accès à un emploi durable et un taux d’accès à la formation multiplié par trois par rapport à des sortants de détention n’ayant pas bénéficié de l’accompagnement d’un conseiller Justice en détention.