C’était une promesse de campagne d’Emmanuel Macron. L’Assemblée nationale a voté l’ouverture de la PMA pour toutes.
La procréation médicalement assistée permet d’avoir un enfant au moyen de différentes techniques médicales comme l’insémination artificielle ou la fécondation in vitro.
La PMA est donc élargie aux couples de lesbiennes et aux femmes célibataires.
L’Assemblée nationale a voté mercredi soir l’ouverture de la procréation médicalement assistée à toutes les femmes.
Cette mesure phare du projet de loi bioéthique, qui était examinée en seconde lecture, a recueilli 66 voix contre 27 (et trois abstentions).
La PMA élargie aux couples de lesbiennes et aux femmes célibataires sera remboursée par la Sécurité sociale.
"C’est une avancée on est content, mais c’est regrettable que cette nouvelle n’arrive qu’en 2020. C’est tout un combat que connaissent les militants. C’est pour nous une victoire nuancée.
La PMA c’est important parce que c’est rendre légitime l’existence des familles et aussi il y a la notion de réappropriation de son corps. Les femmes ont le droit de disposer de leur corps comme elles l’entendent."
En revanche, les députés ont rejeté la PMA post mortem - réalisée avec les gamètes d’un conjoint décédé - comme l’ouverture de la PMA aux hommes transgenres.
"On assiste clairement à une transphobie de l’Etat. On n’est pas arrivé à une soicété totalement inclusive. Le combat continue en ce sens."
Il en est de même pour le don d’ovocytes dans un couple de femmes (technique dite de la ROPA). Enfin, l’Assemblée nationale a procédé à la suppression d’un autre ajout relatif à l’appariement, ou la recherche d’un donneur aux caractéristiques proches, en particulier physiques.