Chaque année, la pollution lumineuse tue des pétrels. En cause, l’éclairage urbain : les pétrels attirés par les lumières tombent au sol et sont incapables de s’envoler à nouveau, à la merci des rats, des chiens et des chats.
Alors que débutent en cette période les premiers envols des jeunes pétrels de Barau et des pétrels noirs qui sont deux oiseaux marins endémiques de La Réunion menacée d’extinction, des militants de Greenpeace La Réunion, Attac La Réunion, Extinction Rebellion et Citoyen pour le Climat Réunion se sont mobilisés à Terre-Sainte, Saint-Pierre.
Le but étant de relayer le message d’alerte lancé par la SEOR et pour exiger un éclairage raisonné et pragmatique de l’éclairage public, mais aussi l’éclairage touristique et publicitaire.
La ville de Saint-Pierre n’a pas été choisie par hasard. Effectivement, Saint-Pierre semble être une ville très lumineuse. Des pancartes de sensibilisations ont été accrochées dans cette dernière.
Ces lumières ont pour conséquences : l’échouage des pétrels, la désorientation des tortues marines et des chauves-souris.
Si le nombre de sources lumineuses est restreint au nécessaire, mieux adapté (ampoules au spectre orangé, éclairer vers le sol plutôt que le ciel, etc.) et s’ils sont éteints dès 19h durant cette lune noire, il serait possible de sauver de nombreux oiseaux.
Les militants demandent à ce que toutes les communes de la Réunion s’engagent réellement vers un éclairage raisonné et pragmatique, afin de préserver la précieuse et unique biodiversité de l’île, la santé des humains qui y habitent et afin de limiter le réchauffement climatique par des mesures de sobriété énergétique incluent les secteurs touristiques et commerciaux.
Esther Louise