Le 23 mai 2018 est marqué par la "Journée Nationale en hommage aux victimes de l’esclavage colonial". A cette occasion, la commune de Saint-Paul nous emmène faire le tour des sites historiques, marqués par l’esclavage.
A l’occasion de la journée hommage aux victimes de l’esclavage, l’historien Alexis Miranville nous fait voyager dans l’histoire de Saint-Paul et de ses esclaves.
Elie Eudor, un esclave tailleur de pierre représente l’Histoire de la commune de Saint-Paul. Tout comme Marcelin Galon, dont le nom est sculpté sur le mur de la maison Pota. Ce sont ces personnes qui enrichissent la connaissance du passé de la ville.
Marcelin Galon, esclave affranchi en 1834, s’est enrichi grâce à la pêche et à l’achat d’immeubles. "En 1846, il fait l’acquisition d’une famille de cinq esclaves et il les affranchi aussitôt", explique Alexis Miranville, historien. Malgré sa réussite, il n’oublie pas ses racines. Un preuve de solidarité pour le peuple Saint-Paulois qui a permis la construction du métissage de La Réunion.
Il ne faut pas oublier les victimes d’esclavage. C’est pour cela que la journée du 23 mai leur est dédiée. Une marche est d’ailleurs organisée à Paris afin d’honorer leur mémoire.
Cette année, la France célèbre les 20 ans de cette marche et les 170 ans de l’abolition de l’esclavage. "Nous devons continuer à inscrire notre histoire au cœur de ce pays", explique le Comité de Marche du 23 mai 1998.
En 1848, des milliers d’esclaves deviennent libres. Cela grâce au décret d’abolition de l’esclavage, édité le 27 avril 1848.
Un mémorial sera prochainement édifié au Jardin des Tuileries à Paris afin de ne pas les oublier.