Michel Dijoux, vice président de l’ADIR et PDG du groupe COFER est l’invité du 19H d’Antenne Réunion et Olivier Fontaine, secrétaire général de la Chambre d’Agriculture réagissent aux annonces du Plan de relance Outre-mer sur Antenne Réunion.
À l’ADIR on pense que le gouvernement a voulu montrer un axe très fort de développement et d’accompagnement des DOM sur la crise que nous traversons. Le véritable sujet va être la mise en place de ce plan pour La Réunion.
Pour Michel Dijoux, concernant l’industrie, l’État a répondu présent.
"Les grands schémas que nous attendions ont été accompagnés sur la partie industrielle. Il y a eu un allègement d’impôts sur la partie production. l’accompagnement des jeunes dans les entreprises, avec un minimum de 4000 euros pour les alternants, les différentes aides fiscales pour les entreprises de production, l’accompagnement au chômage partiel qui va être un point essentiel".
"Pour pouvoir faire de la croissance, il faut un marché qui existe. L’accompagnement va permettre de maintenir l’emploi. Ce qui est déterminant c’est de donner de la vitesse au marché, pour qu’il y ait de la consommation. Dans le bâtiment qui est un gros pourvoyeur pour l’ensemble du secteur industriel, il y a eu une mesure forte que nous saluons tous, qui est l’accompagnement pour le chantier de la nouvelle route du littoral".
La souveraineté alimentaire d’ici 10 ans, Olivier Fontaine veut y croire.
À La Réunion, on a des agriculteurs qui veulent produire. On l’a montré pendant le confinement, puisque l’on a réussi à organiser les réseaux de distribution pour que la population puisse se nourrir. On l’a montré aussi après le confinement on a continué à produire.
L’objectif c’est d’aller vers plus de production local. (...) Aujourd’hui il faut se donner les moyens de mettre cette souveraineté alimentaire en place.