À quelques jours de la rentrée scolaire d’août 2017, les maires de La Réunion reportaient la rentrée, faute de contrats aidés. Aujourd’hui, La Réunion consomme 15% des PEC nationaux. Le plan de relance Outre-mer prévoit une enveloppe en faveur du soutien à l’emploi, à la formation avec une augmentation du nombre de Parcours Emploi Compétences (PEC) et des contrats aidés.
"Les Outre-Mer sont les principales consommatrices des contrats aidés, c’est pourquoi on aura une augmentation de ces dotations dans ces territoires", a précisé Philippe Gustin, directeur de cabinet de Sébastien Lecornu.
Le maire du Tampon André Thien Ah Koon se dit très satisfait de cette annonce, et espere que l’île sera dotée de pas moins de 50 000 contrats parcours emploi compétence chaque année :
"L’État doit nous permettre d’avoir des PEC sur 6 mois, et lorsque les PEC partent à l’ASSEDIC, d’autres viennent les remplacer, ce qui va faire qu’au total 50 000 personnes qui vont travailler chaque année et ainsi nous pourrons relancer la machine économique, redonner du travail à notre population et à nos jeunes en particulier", indique le maire du Tampon.
Du côté de l’Association des maires de la réunion, on reconnaît que ces contrats sont utiles surtout en cette période de crise sanitaire, mais on reste pour l’heure prudent, avec notamment un questionnement sur la part de salaire qui sera prise en charge par l’État.
"Ça semble être une bonne option, mais une fois de plus je reste extrêmement prudent. Je prends acte de cette annonce. J’attends maintenant avec mes collègues maires d’avoir les précisions sur les modalités d’attribution et les modalités de financement", explique Serge hoareau maire de la Petite-Île et président de l’Association des maires de la réunion
Cette annonce laisse en effet la place à 2 inconnues, le taux de reste à charge des associations ou collectivités, mais aussi le nombre précis de contrats.