Le président de la République Française a dévoilé hier des initiatives pour améliorer la vie dans les quartiers. Réactions à La Réunion.
Emmanuel Macron a détaillé mardi 22 mai son plan pour les banlieues, sans pour autant annoncer des mesures concrètes. Son objectif, réduire les écarts au sein des quartiers. Mais il ne s’agit pas d’un plan chiffré mais plutôt "un changement de méthode pour rétablir l’égalité".
Ces 4 axes sont ceux sur lesquels le président se base pour présenter ses mesures de politique de la ville et de révalorisation des quartiers.
- Le chômage touche près d’un quart de la population. Pour enrayer cela, des "testing" seront réalisés pour détecter les discriminations à l’embauche dans 120 des plus grandes entreprises françaises.
- 30 000 stages de 3e vont également être proposés par les sociétés et l’Etat.
- Afin de lutter contre la radicalisation, Emmanuel Macron souhaite une meilleure cohésion entre les maires et les préfets sur la présence dans leurs communes de personnes fichées pour radicalisation islamiste.
- Concernant la sécurité, une police de proximité et du quotidien devraient être déployée avec 1 300 policiers dans 60 quartiers.
- D’ici le mois de juillet, le président compte également finaliser un plan de lutte contre le trafic de drogue.
Le président de la République a quelque peu laissé de côté la série de préconisations sur les quartiers difficiles qu’avait remis en avril dernier Jean-Louis Borloo dans son rapport aux 19 propositions.
Toutefois, l’ancien ministre de la Ville se dit satisfait de ces annonces : "Tous les sujets du rapport ont été cochés". Notamment la mise en place d’une "cour d’équité territoriale" et la création de "30 000 places en crèches" pour favoriser le travail des femmes.
Éducation, emploi, santé et sécurité sont les secteurs sur lesquels la politique de la ville est attentive.
À La Réunion, 163 500 habitants sont concernés dans 49 quartiers.
En France, près de 5 millions d’habitants sont concernés par cette prise de décision.
Malgré l’annonce de mesures, les élus restent sur leur fin, déplorant le manque de concret.