Des camps de braconnage de palmiste rouge ont été démantelés ce lundi 4 octobre à la Plaine-des-Palmistes. L’opération a été menée par les agents de l’ONF, la Brigade de l’océan Indien, la Fédération de Pêche et les services de gendarmerie. 35 camps ont été démantelés depuis le début de cette opération, les contrevenants s’exposent à une peine de 15 000 euros d’amende et à des peines de prison.
Les services de l’ONF et du Parc National ont démantelé 6 camps de braconnages de palmistes rouges ce lundi matin à la Plaine-des-Palmistes. L’objectif de cette opération est d’une part de démanteler ces camps et de réduire la pollution laissée par ces derniers.
Comme chaque année autour de l’île une opération de démantèlement de camps de braconnage a été effectué ce lundi 4 octobre par les services de l’ONF et du Parc National. L’objectif de cette opération était de démanteler les camps et de réduire la pollution laissée par les braconniers. Depuis 2012, 70 camps ont été répertoriés par les agents du Parc National. Du plastique, des bâches ou encore des boites de conserves, énormément de déchet ont été ramassé matin sur Mafate, le Trou de Fer et Takamaka. « Avec un grappin, on va prendre directement les « big bag » préparés à l’avance préparés en pleine forêt. Des points GPS ont été mis en place et grâce à une cartographie, on peut se rendre directement sur place ».
Seul ou en groupe, les braconniers restent environ deux ou trois jours en forêt, le plus souvent. Les braconniers le plus souvent situés en bord de ravine ou en forêt, les braconniers utilisent leur camp pour prélever le palmiste rouge, ou pratiquer de la chasse et de la pêche illégale.
« On pille la forêt et en plus, on la pollue et cette pollution va s’accompagner de rats. L’objectif principal est de réellement faire en sorte que ce soit moins facile d’intervenir en forêt pour les braconniers ».
Les consommateurs ont aussi un rôle à jouer dans cette lutte contre le braconnage. Il faut s’assurer de l’origine des produits.