Se balader sur la plage et ramasser corail mort, coquillages ou encore sable en guise de souvenir est strictement interdit.
Pour Samantha ramasser, ce n’est pas du braconnage
"Petite, je le faisais régulièrement. Aujourd’hui, je vois des enfants qui le font encore. C’est compliqué de leur dire de jouer à la plage mais tu laisse ici".
Selon le code de l’environnement, cette infraction peut être puni d’une amende de 1500€, un montant qui suscite des réactions :
"Je pense que c’est excessif. C’est des cailloux, c’est comme ramasser des cailloux sur la route".
"Ça permet de dissuader. Si tout le monde ramasse, ne serait-ce qu’un coquillage par jour et par personne le samedi et le dimanche, ça fait un paquet de coquillages qui dégagent. Ça fait plus d’érosion et moins de plage".
Certains touristes pensent que cet aspect naturel de la plage doit être préservé :
"Ça donne du charme à la plage. Ça donne envie de rester ici, plutôt que d’aller sur une plage qui a été nettoyée par l’homme. On trouve que c’est agréable et dépaysant".
Les sédiments abandonnés sur le rivage ont un rôle important dans l’écosystème marin. Sur les plages de l’Ouest, les agents de la réserve marine veillent aux bonnes pratiques.
"La particularité des plages de sable blanc, c’est que ce ne sont pas des minéraux qui sont venus fabriquer ses plages. Ce sont des organismes vivants qui se développent dans le milieu marin. Lorsqu’ils vont mourir pour une grande partie, une partie de leur organisme qui reste dure, généralement leur squelette, vient s’échouer sur la plage. L’autre intérêt des coquillages, c’est qu’ils vont pouvoir servir d’habitat pour d’autres organismes".
L’interdition d’enlèvement de sable concerne également les plages de sable noir. Seul le bois flotté, le verre dépoli et les déchets rejetés par la mer peuvent être prélevés.