Pour mettre la main sur d’importantes saisies de drogue, les forces de l’ordre peuvent compter sur l’appui des chiens, spécialement entraînés. Parmi les sept chiens dressés dont disposent les gendarmes du groupe d’investigation cynophile de Saint-Paul, Pixel, à qui rien n’échappe...
Quatre pattes, les oreilles dressées, un flair affûté, Pixel, est un chien de la Police nationale. Intégré à la brigade cynophile de Saint-Paul, la femelle berger belge malinois de deux ans et demi s’attèle à soutenir l’équipe. Spécialement dressé au repérage de stupéfiants, Pixel se sert de son flair imparable pour dénicher toutes sortes de drogues.
En à peine deux minutes, il sait repérer un bocal d’héroïne dans une armoire ou des billets de banque dissimulés entre des cartons. Grâce à ce type d’exercice, une fois sur le terrain, il permet aux gendarmes de procéder à des perquisitions de stupéfiants et de sommes en liquide. La semaine dernière, grâce à Pixel, la brigade a mis la main sur plus d’un kilo de cannabis et 15 000€
"Elle est spécialisée SAMBI, en stup, armes, munitions et billets", explique le chef Eric, chef du groupe d’investigation cynophile.
Comme elle, dans le centre d’investigation cynophile, trois autres chiens sont spécialisés dans la recherche de stupéfiants, d’armes de munitions et de billets de banque, et quatre autres ont la technicité pistes et défense :
"Dans la continuité d’exercices mordants comme l’interpellation d’individus dangereux et armés, on va travailler avec le chien SAMBI".
Formés en métropole durant 14 semaines aux côtés de leurs maîtres, les chiens sont éduqués pour obéir et rechercher, ce qui est considéré pour eux comme un jeu.
"Ce sont des chiens qui ont un fanatisme aux jouets, qui sont très joueurs et qui ont une grosse abnégation", précise Julien, gendarme du groupe d’investigation cynophile.
À La Réunion, trois gendarmes maîtres chiens sont mobilisables 24h/24h sur l’ensemble de l’île.