Grâce aux conditions météorologiques, la saison des pitayas est fructueuse. Ce fruit coloré et bon pour la santé demande un savoir-faire unique, patience et technique pour être cultivé.
Avec sa couleur et sa forme, impossible de ne pas le remarquer sur les étals. Rose ou jaune, il fait son effet. Mais en ce moment, il est affiché à 8.90€ le kilo, ce qui peut faire hésiter. "Non c’est trop cher, à 4 euros je prends, mais là plus de 8 euros non" indique une passante.
Le Roi du Pitaya se nomme Xavier. À 79 ans, sa maison est entourée de fruit du dragon qu’il cultive et pollinise lui-même. "La pollinisation c’est prendre le pollen de la fleur blanche pour le déposer sur le pistil de la fleur rouge. On les protège avec des sachets lorsqu’il pleut parce que si le pollen est mouillé il n’est plus actif et pour empêcher les abeilles de les prendre".
C’est une saison plutôt bonne avec deux à trois floraisons par mois grâce à de bonnes conditions météorologiques. "Une trentaine de degrés et des pluies régulières nous permettent d’avoir des floraisons exceptionnelles cette année" indique un agriculteur.
Une bonne nouvelle pour les artisans qui travaillent ce produit péi. "La confection est délicate, car il y a beaucoup d’eau dans ce fruit donc au moment de la cuisson ça devient très gluant. Puis le goût n’est pas aussi prononcé qu’un fruit comme la mangue ou l’ananas donc il faut savoir aussi allier les mélanges" témoigne Préma Antier, Championne de France des confituriers.
De plus, le Pitaya est bon pour la santé et n’est pas trop sucré !