Peut-on tout dire sur les réseaux sociaux ? Où la liberté d’expression s’arrête-t-elle ? Comment définir le blasphème ? Voilà les grandes interrogations que posent l’affaire Mila.
Mila est une jeune adolescente qui a critiqué l’Islam sur les réseaux sociaux.
Depuis, la jeune fille est victime de menaces. Mila, lycéenne, a dû être déscolarisé.
Après avoir critiqué l’islam sur les réseaux sociaux, la jeune Mila est victime de cyberharcèlement et menacée de mort.
Se pose alors la question de l’expression sur les réseaux sociaux et des risques d’exposition qu’elle représente pour les jeunes utilisateurs.
Après ce scandale, Mila a été prise en charge et le parquet a déployé "un soutien psychologique particulier".
La lycéenne a été déscolarisée temporairement compte tenu de la gravité des menaces dont elle a fait l’objet.
Ce jeudi, l’enquête pour "provocation à la haine" a été classée sans suite. "Les propos diffusés, quelle que soit leur tonalité outrageante, avaient pour seul objet d’exprimer une opinion personnelle à l’égard d’une religion, sans volonté d’exhorter à la haine ou à la violence contre des individus à raison de leur origine ou de leur appartenance à cette communauté de croyance", a expliqué le procureur de la République Jérôme Bourrier.
L’autre enquête concerne les auteurs des menaces de mort dont est victime la jeune femme. Les investigations sont toujours en cours.
Tout commence le samedi 18 janvier. La jeune fille de 16 ans poste une vidéo sur Instagram pour parler avec ses abonnés.
C’est alors qu’un internaute l’aurait pris à partie et l’aurait accusé de racisme et d’islamophobie. Ce à quoi la jeune fille aurait répondu : "l’Islam est une religion de haine. Le Coran c’est de la merde […] Votre religion c’est de la merde, votre Dieu je lui mets un doigt dans le trou du cul, merci au revoir".
Par la suite, Mila a présenté des excuses sur Twitter.