La commune de Petite-Ile a lancé une campagne de communication pour les nouveaux et les futurs habitants de la ville : "Si vous n’acceptez pas la vie à la campagne, vous n’êtes pas au bon endroit".
Clocher ou encore tracteur, pour Marcel, agriculteur, vivre à la campagne c’est accepter les charmes et les défauts : "Moi je dis aux gens d’aller vivre en ville si ils ne sont pas contents comme à Saint-Denis, Saint-Louis là où il n’y a pas de poules, cochons comme ça ils seront tranquilles".
Petite-Ile, commune du Sud Sauvage, compte aujourd’hui plus 12 000 habitants. Pour beaucoup, impossible d’imaginer leur quotidien sans ce décors rural : sa traditionnelle église, ses chants et ses animaux. Une vie à la campagne pas faite pour tous le monde :"Faut prévenir les gens. Ceux qui veulent s’installer à Petite-Ile, il faut s’adapter aux autres." , "Ils peuvent venir et faire avec le monde agricole."
Un panneau a été installé à l’entrée de la ville. Il rappelle les spécificités de la vie à Petite-Ile, une campagne de communication nécessaire selon le maire. Le but est de rappeler aux nouveaux habitants l’identité de la commune :
"Demander au maire de dire au curé d’arrêter de faire sonner le clocher, ce n’est pas possible, c’est l’âme du village. Demander à l’agriculteur de ne pas soigner ses animaux et ne pas aller travailler à 4h du matin, ce n’est pas possible. Venir habiter à Petite-Ile, on accepte de vivre avec sa qualité de vie faite par le village et l’environnement agricole."