La présence d’un petit coléoptère des ruches a été confirmé depuis le 5 juillet dernier. Sur l’île et particulièrement le sud, 122 ruches seraient concernées. Afin de faire face à cette crise, la chambre d’agriculture sollicite l’aide des Ministères de l’Agriculture et de l’outre-mer.
Suite à la découverte du Petit Coléoptère des ruches (Aethina Tumida) depuis le 05 juillet 2022 au sein de plusieurs ruchers du sud de l’île - 122 selon nos informations - et plus particulièrement sur la commune de Saint-Philippe, les agents de la cellule "Diversification animale" et Élevages de la Chambre d’Agriculture sont pleinement mobilisés pour apporter tout soutien à la filière et aux apiculteurs dans ce moment difficile.
Une réunion a eu lieu dans ce sens entre les acteurs de la filière (ADAR, Syndicat Apicole, AMAIR...) et la Chambre d’agriculture afin de répertorier tous les moyens mobilisables pour que les apiculteurs soient soutenus aussi bien au niveau technique qu’à l’échelle économique. Par conséquent, j’ai adressé un courrier aux Ministères de l’Agriculture et de l’outre-mer ainsi qu’aux collectivités territoriales afin d’accompagner au mieux nos apiculteurs à gérer cette période de crise souvent synonyme d’incompréhension.
Notre priorité est d’apporter un appui aux d’équipements (pièges ...) qui limiteront la propagation de ce ravageur. Nous devrons aussi aider avec force les apiculteurs impactés par la destruction de leurs ruches et colonies et ainsi relancer dès que possible les ateliers de productions concernés et permettre la viabilité de ces entreprises.
Pour les secteurs faisant l’objet de mesure de restriction à travers l’arrêté préfectoral interdisant notamment de transhumer les ruches (zone de protection et de surveillance), cela entraînera inéluctablement un impact négatif sur les futures miellées et, par rebond, le revenu des apiculteurs. Nous solliciterons à ce titre nos collectivités pour compenser en urgence cette baisse de production. Ce vendredi, suite à la réunion en mairie de Saint-Philippe avec les professionnels, de nouvelles demandes liées à l’arrêté préfectoral et attendues seront également transmises aux pouvoirs publics afin de permettre aux apiculteurs de poursuivre leurs activités avec plus de sérénité.