Péroûndévy Lebon, 22 ans, atteinte d’un vitiligo généralisé témoigne "les moqueries à l’école n’ont pas été faciles"

LINFO.RE – créé le 25.06.2024 à 15h47 – mis à jour le 25.06.2024 à 15h48 - La rédaction

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Péroûndévy, 22 ans, vit avec le vitiligo depuis l’âge de 3 ans. À l’occasion de la journée mondiale du vitiligo, elle témoigne sur sa pathologie.

Péroûndévy Lebon, réunionnaise de 22 ans est atteinte de vitiligo généralisé. Dans le cadre de la journée mondiale du vitiligo, elle s’est confiée sur sa maladie.

"J’ai été diagnostiquée à l’âge de 3 ans. Il s’agit d’un vitiligo généralisé. Il est important de rappeler qu’il existe deux formes de vitiligo : la forme segmentaire qui touche une zone unique et la forme généralisée (la plus fréquente), grossièrement symétrique, qui peut atteindre plusieurs zones du corps" explique la jeune femme. Cette maladie touche environ 1 à 2 % de la population en Europe et dans le Monde.

Si aujourd’hui Péroûndévy accepte mieux sa maladie, plus jeune "le regard des autres et les moqueries à l’école n’ont pas été faciles à vivre"."La vache, le zèbre, je ne peux pas jouer avec toi parce que tu es contagieuse" a-t-elle pu entendre plus jeune.

"J’ai eu la chance d’avoir le soutien de ma famille et de mes amies qui ont tout fait pour m’aider à me sentir mieux. Aujourd’hui, j’ai accepté, cela fait partie de moi et je suis fière de pouvoir désormais aider des personnes atteintes de cette pathologie avec l’Association Française du Vitiligo (AFV)" confie-t-elle. Originaire de Trois Bassins, la réunionnaise suit actuellement des études en hexagone, elle est également secrétaire générale adjointe de l’AVF.

"La Journée Mondiale du Vitiligo a pour objectif de sensibiliser, de faire connaître cette pathologie", explique-t-elle. Pour cette occasion, l’Association Française du Vitiligodont elle fait partie a mis en place une campagne de communication dans différentes villes de France. Samedi dernier, ils avaient organisé une journée d’information et de sensibilisation au Palais de la Bourse à Bordeaux.

"Plus nous parlons et faisons connaître cette maladie, plus il sera facile pour les personnes atteintes de se sentir représentées et comprises. Nous sommes tous différents et uniques à notre façon, et comme a pu dire Winnie Harlow "beaucoup de gens ont une histoire, la mienne est peinte sur mon corps", conclut Péroûndévy.