Classée en 2007, la Réserve Nationale Marine de La Réunion occupe une surface de 3500 hectares autour de l’île. L’ensemble des lagons est ainsi spécifiquement protégé en raison de leurs importances écologiques. Tous, sauf un : le lagon de St-Pierre. Pourtant, il n’est pas devenu le paradis des pêcheurs !
Retour sur la pêche dans le lagon de St-Pierre, un lagon qui n’a pas été inclus dans l’aire marine mais qui est soumis à la juridiction préféctorale.
Même si le lagon avait fait partie de la Réserve marine, cela aurait peu changer les pratiques des braconniers. En vérité, il n’y a que 5% de la réserve marine qui fait l’objet d’une juridiction forte avec des zones de non-prélèvement. Le reste sont des zones de multi-usages (AMP) où il y a des activités humaines comme le tourisme ou justement, la pêche.
Avec plus de 45 espèces pour 1000 m2 dans les lagons, les pêcheurs sont à l’affût dans les zones multi-usages. Pour autant, il y a des réglementations en vigueur au niveau préfectoral concernant les dates d’ouverture, les quotas, les espèces ou encore la taille des poissons.
La Gendarmerie de La Réunion et les gardes de la Réserve marine sont souvent en opération pour lutter contre le braconnage. Pour voir l’arrêté préfectoral à ce sujet, cliquez ici.
cxplique le rapport sur les coraux mené par l’Université de La Réunion. La cellule scientifique de la Réserve marine va également dans ce sens. Elle recommande de : "veiller à ce qu’il n’y ait pas d’augmentation de l’effort de pêche".
Elle continue : "il est important de maintenir l’effort de sensibilisation et de contrôle sur le respect de la taille minimale de capture réglementaire de poissons". Selon eux, le simple respect cette taille minimale permettrait de limiter le risque de surexploitation de l’espèce lors des périodes de forts recrutements.
Finalement, le respect des réglementations, autant à l’intérieur de la réserve marine qu’à l’extérieur, permet de préserver la biodiversité marine pour les générations futures.