Jusqu’à dimanche, a lieu la semaine de la pêche responsable. Une opération pour sensibiliser à la lutte contre la surpêche.
Dans le cadre de la semaine de la pêche responsable, une trentaine d’élèves de la Pointe des Châteaux ont découvert comment fonctionnait la pêche de la Sapmer.
Depuis la création des TAAF, la structure y pêche la langouste et la légine sous quotas.
À l’occasion de la semaine de la pêche responsable, plusieurs collégiens ont eu l’opportunité de monter à bord du Cap Horn, le palangrier de la Sapmer. Un navire spécialisé dans la pêche à la légine au coeur des TAAF.
"On découvre ce qu’ils font, les différents domaines, la pêche, la préparation des poissons." " Je vois comment les matelots et le capitaine font. C’est un métier difficile."
Afin de pouvoir pêcher dans les TAAF (Terres australes et antarctiques françaises), la Sapmer est soumise à certaines règles.
Des quotas sont alloués pour la pêche à la langouste australe. Le cadre encadrant la pêche à la légine est également très règlementé. Elle est basée sur des études scientifiques qui font partie d’une pêche durable et responsable.
La Sapmer s’engage depuis des années pour une pêche durable.
"On est dans une époque où il faut prendre soin de son environnement. Pour nous ça va de soi, c’est quelque chose que l’on connaît et que l’on maîtrise.
Les jeunes générations sont très curieuses de ces questions environnementales et posent beaucoup de questions. Il est donc important de leur donner des réponses concrètes et qu’ils voient de leurs propres yeux comment ça se passe", explique Estelle Baie, assistante de direction à la Sapmer.