La candidature des Taaf a été déposée par la France auprès de l’Unesco le 1er février 2018. Une évaluation est prévue entre le 30 juin et le 10 juillet 2019 par le Comité intergouvernemental du patrimoine mondial.
Les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) bientôt inscrites au Patrimoine mondial de l’Unesco (Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture) ?
Pour avoir la réponse, il faudra encore un peu de patience. En effet, la candidature a été déposée par la France auprès de l’Unesco le 1er février 2018. Mais elle ne sera étudiée par le Comité intergouvernemental du patrimoine mondial que bien plus tard. Une réunion est prévue du 30 juin au 10 juillet 2019 à Bakou.
Une démarche débutée en 2015
Cette démarche, initiée et soutenue en 2015 par la Ministre en charge de l’Ecologie, s’est concrétisée en juin 2017 avec la désignation des « Terres et mers australes françaises » comme candidature française pour le patrimoine mondial en 2019 par le Comité National des Biens Français du Patrimoine Mondial (CNBFPM).
Deux ministres soutiennent les Taaf
Le ministre d’État, ministre de la Transition écologique et solidaire, François de Rugy, et la ministre des Outre-mer, Annick Girardin, soutiennent la candidature des Terres et mers australes françaises à l’inscription sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.
Un site naturel exceptionnel
Basé au sud de l’océan Indien, le site candidat inclut l’archipel Crozet, les îles Kerguelen et Saint-Paul et Amsterdam, ainsi qu’une large partie des zones économiques exclusives (ZEE) de ces territoires. Il s’étend sur un périmètre de près de 673 000 km², essentiellement marin, qui correspond à celui de la réserve naturelle nationale des Terres australes françaises. Il s’agit de l’une des plus vastes aires marines protégées au monde et du plus grand bien proposé à l’inscription sur la Liste du patrimoine mondial.
“Une reconnaissance de ce patrimoine" souligne François de Rugy
“Sanctuaires de biodiversité préservés, les Terres et mers australes françaises présentent un patrimoine naturel exceptionnel, abritant un nombre important
d’espèces à fort enjeu de conservation au niveau international. Ces îles inhabitées sont des territoires de sciences, observatoires de la biodiversité et sentinelles des changements globaux. L’inscription des Terres et mers australes françaises sur la Liste du patrimoine mondial constituerait une reconnaissance de ce patrimoine exceptionnel et un appui à la démarche de conservation”, souligne François de Rugy.