À la veille de la fête des pères, l’heure est à la recherche des cadeaux et à l’organisation de l’évènement. Les papas seront à l’honneur demain, un moment privilégié, célébré en famille pour nombre d’entre eux, tandis que les futurs papas se projettent dans leur rôle à venir, quant à eux. Bonne nouvelle pour ces derniers, dans une quinzaine de jours, la réforme du congé de paternité entrera en vigueur. La durée du congé de paternité va doubler et passer à 28 jours.
Lors de la naissance d’un enfant, le père salarié bénéficie d’un congé paternité. À partir du 1er juillet 2021, la durée de celui-ci est portée de 11 à 25 jours.
Ce dispositif, qui s’ajoute aux trois jours du congé de naissance, à la charge de l’employeur, est bienvenu du côté des parents futurs parents :
"Tant qu’il y a des vacances, du repos, c’est super. Pour les papas, avoir un peu de temps avec les enfants, c’est vraiment formidable".
"Ça change un peu, c’est bien que le père garde les enfants aussi. On a fait les enfants à deux, pas tout seul".
Pour d’autres en revanche, 25 jours, c’est trop :
"C’est un peu long. Un monsieur, s’il est habitué à bricoler dans sa maison qu’il reste là, lé bon. Si un monsieur lé pas habitué de bricoler comment li sa fait pou reste dans la maison pendant un mois ?"
Le congé paternité prolongé, qui devra débuter dans un délai de 4 mois suivant la naissance de l’enfant, comprendra sept jours obligatoires. C’est "avant tout une mesure qui est favorable à l’égalité entre les femmes et les hommes", avait déclaré le chef de l’État à l’annonce de cette mesure.
Si la mesure vise à favoriser l’égalité femmes-hommes, l’objectif est aussi d’inciter davantage de pères à profiter du congé de paternité, particulièrement ceux qui ont un statut précaire. Cet allongement du congé de paternité sera financé par la Sécurité sociale pour un coût estimé à plus de 500 millions d’euros en année pleine.
Pour être indemnisé, le bénéficiaire du congé devra cependant remplir certaines conditions, notamment avoir travaillé au moins 150 heures au cours des 3 mois précédant le début du congé.