Chemin Niaouli à Saint-François à Saint-Denis, une partie du chemin qui mène aux habitations de 4 familles s’est effondrée pendant le passage de Belal, 500 mètres à faire dans la boue depuis. Difficile pour les courses, les enfants, sans parler des secours. La cour de cassation a acté que le chemin était bien communal, les riverains attendent donc maintenant des nouvelles de la mairie pour mener les travaux, évalués à 500 000 euros.
Une victoire qui ne fait aucun bruit, les habitants de Saint-François ont obtenu gain de cause, le chemin qui s’est effondré lors du passage du cyclone Belal appartient bel et bien à la commune "Procédure, première instance, appel, passation, et on est enfin sorti de cette situation, là c’est fini le chemin est communal. Donc la question c’est : qu’est ce que la commune va faire ?".
"Depuis 10 mois c’est violent le silence de la mairie, des élus, on a rencontré la maire de Saint-Denis qui nous a donné des faux rendez-vous, on s’est retrouvé devant la mairie à attendre avec des annulations comme ça. L’élu de quartier ne répond plus".
Plusieurs rapports indiquent que les habitants de cette enclave sont en danger imminent, mais 9 mois après, les travaux n’ont toujours pas débutés "Géolithe propose deux solutions pour rétablir la voie d’accès, et ce rapport il date quand même de fin mars, et il propose des solutions qui auraient pu être envisagées depuis très rapidement puisqu’il proposait des solutions de désenclavement entre 3 à 6 mois. Comme vous pouvez le constater il n’y a aucun travaux d’entrepris, ces deux solutions ont été mises de côté délibérément."
Pour leur avocate, la bataille est loin d’être gagnée : "La commune est propriétaire de ce chemin, elle doit donc en assurer la viabilité. Nous l’avons déjà interrogé sur ce point, nous lui avons adressé une mise en demeure, nous attendons avec impatience qu’elle nous réponde, ce qui n’est pas encore le cas. Il y a des familles derrière, tous les jours j’entends leurs difficultés, ce serait bien que la commune aussi, aujourd’hui, prenne la mesure de ce que vivent ces familles, et de leurs souffrances".
La décision de la Cour de cassation est définitive et irrévocable, et les habitants espèrent voir un changement d’ici la prochaine saison des pluies.