Le chocolat a un goût un peu plus amer cette année, les petites douceurs de Pâques n’échappent pas à l’inflation. Cette situation est causée par l’augmentation du prix des ingrédients et des emballages. Les gourmandises sont plus chères, mais il en faut plus pour rebuter les férus de cacao.
Le chocolat est la star incontournable des fêtes de Pâques. Noir blanc ou au lait, il y en a pour tous les goûts et pour tous les prix.
Pourtant au moment du passage du lapin de pâques, la chasse aux œufs s’annonce salée. Le chocolat n’échappe pas à l’inflation et les revendeurs le ressentent.
"Il y a eu une augmentation au niveau de nos fournisseurs. Suite à cela on a essayé de faire le maximum pour qu’il n’y ait pas répercussions sur nos produits pour que nos clients puissent toujours les acheter comme ils le souhaitent", explique Lorena Collet, vendeuse en chocolaterie.
Dans une autre boutique de Saint-Denis, le constat est le même, la gérante se serre la ceinture depuis 2 ans déjà.
"J’ai essayé de jongler la première année, cette année c’est plus difficile de faire face à cette situation. J’essaie de prendre sur moi, mais à un moment je suis obligé d’augmenter un tout petit peu mes prix tout en restant abordable", indique Christina Salez, gérante d’une chocolaterie.
L’augmentation des prix ne freine pas les clients qui privilégient la qualité. Reste à savoir si les jardins manqueront de chocolat ce dimanche.