Trois hommes interpellés par les inspecteurs de l’environnement du Parc national de La Réunion sont soupçonnés de braconnage. Ils ont été surpris avec 49 choux de palmistes.
Le 12 juin dernier, nous rappelions les enjeux et la réglementation liés au braconnage de palmistes rouges. En effet, fin 2019, le Parc national de La Réunion en partenariat avec l’ONF et le Préfet de Région, lançait une campagne de sensibilisation pour insister sur l’enjeu environnemental et rappeler que des opérations de surveillance sont régulièrement organisées.
Lundi 29 juin 2020, 3 hommes sont déférés au tribunal de Saint-Denis. Ils sont accusés de s’être livrés à des actes de braconnage de palmistes rouges, jeudi 4 juin 2020.
Ils sont placés sous contrôle judiciaire par le juge des libertés et de la détention, en attendant leur jugement le 8 octobre prochain. Ces 3 personnes sont poursuivies pour : Coupe ou enlèvement de choux de palmiste, Atteinte sans autorisation aux végétaux non cultivés au coeur d’un parc national, en l’espèce en sectionnant des portions de choux palmiste et de bois cassant sans autorisation en coeur du parc national de La Réunion, Enlèvement sans autorisation des végétaux non cultivés du coeur d’un parc national, en l’espèce en prélevant sans autorisation des choux palmiste et de bois cassant en coeur du parc national de La Réunion.
Les 3 hommes ont été interpellés par les inspecteurs de l’environnement du Parc national de La Réunion, sur la commune de Saint-Benoît, le jeudi 4 juin 2020, en fin de matinée. Ils ont ensuite été entendus par les gendarmes. Les mis en cause détenaient 49 choux de palmistes et des branches de Bois cassant.
Après accord du parquet, les choux de palmistes saisis ont été donnés à un foyer d’accueil médicalisé pour adultes handicapés.
Les opérations de surveillance et de contrôle se poursuivent et mobilisent tout au long de l’année l’ensemble des acteurs de cette lutte essentielle pour préserver le palmiste rouge, espèce endémique, et l’ensemble de l’écosystème réunionnais.