Suite à la décision du tribunal administratif rendue le 5 novembre dernier, des paillotes ont dû être détruites. Le tribunal estime que ces restaurants se situent sur le domaine public maritime. Ils doivent donc libérer les lieux et les remettre en état. Ce matin, les forces de l’ordre et une pelleteuse sont sur la plage. La démolition du restaurant le K’Banon est en cours.
Le tribunal administratif a donné l’obligation aux paillotes concernées de remettre le site en parfait état.
Le Coco Beach et la Bobine totalement détruits
La Bobine a entamé son déménagement le 2 décembre dernier et les travaux de destruction ont bien été réalisés. Le Mivéal a également réalisé son démantèlement, comme demandé par le tribunal administratif.
Travaux de démolition en cours
Il restait donc le Loca Plage et le K’Banon...
Ce matin, le K’Banon est en cours de destruction. Une opération réalisée en présence des forces de l’ordre et d’un huissier.
Ce matin dès 6h00, une opération de démolition en présence des services de l’État a été menée à l’Ermitage (Saint-Paul) afin de faire respecter les jugements du tribunal administratif de Saint-Denis du 31 octobre 2018 ordonnant aux structures des « Coco Beach », « Marmite », « Bobine », « Mivéal », « Locaplage » et « K’Banon » de cesser d’occuper le domaine public maritime et de remettre la plage dans son état naturel.
Des constats portant sur l’état des lieux et la présence de mobiliers ont été dressés en présence des forces de l’ordre et d’huissiers de justice.
"Les divers réseaux (gaz, électricité, eau usée et potable, téléphonie) ont été neutralisés avant toute intervention. Le mobilier a été enlevé et déposé dans un lieu de stockage où il restera à disposition des contrevenants".
Les opérations de démolition s’achèveront d’ici ce soir et les déchets seront triés avant d’être orientés vers un centre de traitement.
Le reclassement des salariés des établissements concernés sera accompagné par les équipes de Pôle Emploi. A cet égard, 135 postes sont actuellement à pourvoir dans le secteur de la restauration, dont 40 sur l’Ouest. Les salariés qui n’auront pu être reclassés immédiatement bénéficieront de contrats de sécurisation professionnelle (CSP).