De la colère et des bouchons ! Hier marquait le premier jour de grève au CHU de Saint-Denis pour réclamer plus de moyens face au déficit de la structure. Cela a généré d’importantes perturbations sur le réseau routier dans le nord de l’île et cela pourrait être le même scénario ce vendredi.
Les soignants et les praticiens du CHU sont en grève illimitée depuis le jeudi 9 novembre. Les perturbations se font déjà sentir tôt ce vendredi matin à proximité de l’hôpital de Bellepierre.
Une opération de tractage a été menée aux abords de l’hôpital de Bellepierre à Saint-Denis ce qui a généré des embouteillages dans le secteur mais pas que. Le réseau routier a été perturbé jusqu’à l’entrée Est et Ouest du chef lieu.
Les syndicats comptent bien poursuivre le mouvement. De nouvelles actions vont avoir lieu ce vendredi 10 novembre.
Il y aura du tractage au niveau du CHU de Bellepierre aux deux points d’entrées, comme hier matin. Les conséquences devraient être les mêmes : des bouchons très importants à l’entrée de Saint-Denis. Peut-être même pire que la veille d’après les syndicats.
Ils n’excluent pas de descendre sur le boulevard sud pour tenter de se faire entendre davantage, voire même de mener des opérations escargots.
Du côté de Saint-Pierre, c’est lundi qu’il faudra s’attendre à des perturbations sur les routes avec des opérations de tractage au niveau des principaux carrefours, giratoires comme sur le boulevard Bank.
Les revendications
L’une des principales causes de cette grève c’est le déficit abyssal du CHU. 50 millions d’euros plus 37 millions de dettes sociales. Donc première revendication : combler le déficit.
A cause de cette dette, la qualité de soin est fortement dégradée. Certains services tournent au ralenti donc deuxième revendication : rétablir le niveau d’effectif nécessaire à une bonne prise en charge des patients.
Pour cela, les syndicats demandent l’intégration des contractuels sur tous les postes vacants, et le remplacement immédiat poste pour poste de toutes les absences.
Toutes ces revendications ont été remontées à la ministre déléguée chargée des personnes handicapées qui devrait en parler au ministre de la Santé.
En attendant, le mouvement de grève, lui, continue tant qu’aucune réponse n’aura été obtenue.