Florence Parly intervenait en direct sur Antenne Réunion. La ministre des Armées, fait le point sur l’opération Barkhane au cœur du Sahel pour lutter contre les groupes armés djihadistes. 5 000 militaires français sont engagés, notamment des soldats réunionnais.
Des Réunionnais sont engagés dans l’opération Barkhane. La ministre des Armées explique pourquoi la France est engagée sur place.
"Parfois nos concitoyens s’interrogent sur la raison pour laquelle plus de 5 000 soldats français sont engagés aussi loin de la France et de l’Europe depuis 8 ans. Nous y sommes car nous avons été appelés au secours par le Mali en 2013. Je le rappelle car souvent on prête à la France la volonté de s’imposer au Sahel et au Mali. C’est à la demande des États concernés que nous sommes présents."
"En 2020, lorsque le président Emmanuel Macron a réuni au sommet de Pau les 5 pays du G5 Sahel. Nous avons posé la question de savoir s’ils souhaitaient que nous restions au Sahel pour combattre le terrorisme. La réponse a été oui et confirmée au sommet de N’Djamena il y a moins d’un mois."
"Ces groupes terroristes présents au Sahel sont affiliés à Daesh et à Al Qaïda. Leur objectif n’est pas seulement d’asservir les populations sahéliennes. C’est un projet politique global, avec un agenda politique qui consiste à vouloir appliquer partout où c’est possible la charia et se substituer aux États présents. Nous voulons éviter que ces groupes terroristes ne constituent des zones refuges à partir desquelles ils se déploieraient pour fomenter des attentats (…). Ce que nous voulons c’est affaiblir ces têtes de réseaux de ces groupes terroristes."
"J’ai l’intention de me déplacer très prochainement au Sahel et en particulier au Mali. J’espère avoir le plaisir de rencontrer ces quelques militaires réunionnais, qui comme tous les Français font honneur à nos armées. Car ils s’engagent dans un combat exigeant et le font avec leurs qualités personnelles et professionnelles extrêmes. J’espère un jour avoir la possibilité de venir à La Réunion, une île que je n’ai encore jamais visité pour découvrir sur place le rougail et les letchis", annonce la ministre des Armées.
"Ce sont des contraintes supplémentaires, il est essentiel de ne pas apporter le virus qui sévit en Europe dans ces pays dont les systèmes sanitaires sont extrêmement fragiles, donc des précautions extrêmes sont prises. Quand il y a des cas positifs, les militaires sont soumis à l’isolement. On peut identifier, tracer, alerter et protéger comme on le fait en Métropole."