Paul Junot, secrétaire général CFTC était également invité dans le 19h d’Antenne Réunion. Le défenseur des ex-salariés de l’Arast réaffirme que la faillite de l’association était "programmée".
Paul Junot s’est dit "confiant" sur l’avancée du dossier qui oppose ex-salariés de l’Arast, AGS (régime de garantie des salaires) et Conseil Général. Dans cette affaire qui dure depuis 2009 avec la liquidation de l’association qui employait plus de 1 000 salariés, les deux parties mises en cause par les anciens employés n’ont cessé de se renvoyer la balle.
Mardi et mercredi, le procès de l’Arast se tenait devant la cour d’appel, exceptionnellement délocalisée au parc des expositions de Saint-Denis. Après deux jours d’audience, la cour a décidé qu’elle rendrait sa décision le 30 juin prochain.
Pour le secrétaire général de la CFTC, qui a soutenu les salariés tout au long de leur mobilisation, il s’agissait bien d’une "mort programmée". Le syndicaliste s’appuie par ailleurs sur un rapport de la Chambre régionale des comptes qui indiquait "une responsabilité du Conseil général pleinement engagée".
Pour Paul Junot, la faillite de l’Arast "est une question de gros sous, aussi bien du côté du Conseil général que de l’AGS". "On a oublié totalement la question de l’humain", a-t-il dénoncé. Il met en cause une "faillite de la pensée politique". Et d’ajouter : "ce que nous recherchons aujourd’hui, c’est la vérité".