Ce dimanche 5 décembre, un 3e cas positif au variant Omicron a été identifié sur l’île. Toutefois, contrairement aux deux premiers, celui-ci serait autochtone car le patient contaminé n’aurait pas voyagé et n’aurait aucun lien avec ses prédécesseurs. Ce cas positif au variant Omicron a été identifié au lycée Stella de Saint-Leu.
La naissance d’un nouveau variant du coronavirus, venu d’Afrique du Sud, a secoué le monde entier qui a tenté de s’en préserver aussitôt. Toutefois, son entrée dans plusieurs pays a été inévitable et La Réunion n’a pas fait exception. Dans un communiqué, la Préfecture, la Région et l’ARS annoncent qu’un 3e cas positif.
Suite aux derniers résultats de séquençage, les autorités publiques confirment ce jour l’identification d’un variant « Omicron » pour un troisième patient à La Réunion. Ce cas est sans lien avec les 2 cas précédemment identifiés.
Le patient contaminé par le variant « Omicron » serait un cas autochtone, c’est-à-dire sans relation avec un séjour à l’étranger. Le contact tracing a permis d’identifier une personne contact à risque dont le criblage est en faveur d’un variant Omicron (il s’agit donc d’un cas possible supplémentaire dont les résultats du séquençage sont en attente). Pour cette dernière, on ne retrouve pas non plus de relation avec un séjour à l’étranger.
Le cas certain et le cas possible de variant Omicron sont scolarisés au lycée Stella de Saint Leu. Compte tenu de l’émergence du variant Omicron dans cet établissement scolaire, il apparaît souhaitable par précaution de retester tous les élèves des 2 classes, sans toutefois fermer les classes en attendant les résultats. En effet, l’ensemble des élèves des classes concernées ont déjà fait l’objet de tests lors de la découverte des cas positifs, sans savoir à ce moment-là qu’il s’agissait du variant Omicron.
Les personnes positives sont symptomatiques sans que leur état de santé n’inspire d’inquiétude.
Le protocole sanitaire d’isolement a été immédiatement mis en œuvre, ainsi que la consigne de dépistage pour les contacts. Des investigations sont encore en cours.