Le docteur Olivier Esnault explique les risques liés au varroa encourus par les apiculteurs.
"C’est le danger sanitaire principal des abeilles. C’est un petit acarien de trois millimètres qui est originaire d’Asie du Sud-Est et qui a conquis toutes les zones. On l’a détecté en 2017 à La Réunion. D’abord sur la zone de Saint-Denis et maintenant sur toute l’île."
"Un an après, en 2018. On avait 22% de mortalité dans l’île avec des hétérogénéités dans l’île. On a maintenant 4 colonies sur 10 qui ont disparu. On a une abeille indigène à La Réunion."
"On ne sait pas comment le parasite est arrivé. On a essayé de trouver des facteurs explicatifs, il apparaît d’une lignée K commun avec le varroa malgache par exemple."
"Quand les abeilles sont en bonne santé, elles vont produire un miel de bonne qualité. L’apiculteur utilise des moyens chimiques de contrôle autorisés. Si on utilise mal ces produits, on risque de contaminer la cire et le miel. On essaie d’accompagner au mieux les apiculteurs pour que les produits soient sains."
"L’abeille est le pollinisateur majeur pour toutes les filières. On sait qu’on a encore une dizaine d’abeilles solitaires qui peuvent jouer ce rôle. On étudie les impacts sur la pollinisation dans les secteurs agricoles mais aussi dans les forêts primaires, les abeilles y jouent un rôle aussi."