Les nuisances sonores sont un fléau qui peuvent créer chez les plus sensibles, de l’anxiété.
Faire profiter les autres de sa musique dans la rue, ou carrément téléphoner en haut-parleur ? Les nuisances sonores sont un réel phénomène de société à La Réunion.
Et les habitants semblent plus ou moins sensibles...
"C’est pas bien pour la santé déjà. Mais je pense que c’est surtout une mode", estime cette passante.
"Pour moi ce n’est pas un manque de respect, c’est plutôt un manque d’attention", commente un riverain.
"C’est vrai que parfois ca me dérange", assume un jeune homme.
Éduquer les jeunes dès le plus jeune âge pour leur inculquer des comportements civiques, ce serait l’une des clés pour lutter contre ces nuisances publiques.
"Les jeunes au lycée sont plus sensibles aux notions de respect, de tolérance. On leur fait comprendre qu’il faut ne pas porter atteinte à l’autre" explique cette passante.
Hypersensibilité au bruit ou misophonie, ces affections touchent de plus en plus de monde à La Réunion.
"Ces troubles sont source de grande anxiété pour beaucoup d’entre nous. Quand on entend une conversation qu’on a pas envie d’entendre, ou le bruit de bouche de la personne qui mange en face, ça nous fait une sensation qu’on ne supporte plus. Il va y avoir une montée du stress, de l’anxiété, voire de colère. Et notre réponse, sera de s’isoler" argumente Lucie Ducap, psychologue du travail.
Selon l’INSEE, 16% de la population réunionnaise serait exposée au bruit. Notamment ceux en bordure de route et en particulier vers les bas.