Cinq heures d’assemblée plénière à la Région ce mercredi, pour faire le point sur le chantier de la NRL, et aucune réponse concrètes apportées à ces questions : quand, comment et à quel prix sera livrée la Nouvelle route du littoral.
Lors de l’assemblée plénière qui s’est déroulée ce mercredi 27 octobre au Conseil régional, on entendu, ré entendu ce qu’on savait déjà. La majorité, les membres de l’opposition sont revenus sur le projet du Tram-train, sur les déboires judiciaires autour de la NRL. En rappelant que depuis le démarrage du chantier, 11 perquisitions ont été menées par la brigade financière. On a aussi reparlé de la Carrière de Bois blanc.
Cette assemblée plénière avait un peu des allures de règlement de comptes. La seule chose dont on est sûrs finalement aujourd’hui, c’est le coût de la NRL : la facture finale dépassera les 2 milliards d’euros.
Zoom sur les solutions envisagées par les services techniques de la Région pour terminer les 2,5 kilomètres restants. Si la solution digue à talus, c’est-à-dire le projet initial, qui nécessite des roche massives est choisie, les travaux dureront encore 6 ans pour un supplément de 375 millions d’euros.
Six ans de travaux aussi, si on opte pour la digue à caisson, sans roches mais avec du béton, le coût supplémentaire est estimé à 500 millions d’euros. Il faut compter 7 ans de plus pour la solution viaduc et prévoir 570 millions d’euros.
Enfin comme solution moins probable mais évoquée quand même, il y a le tunnel qui nécessiterait encore 8 ans de travaux.
Il y a aussi la couverture de la Route du littoral. C’est un système de paravalanche. Dans ce cas de figure, le projet de la NRL serait complètement abandonné. Et les travaux sur l’actuelle route du littoral durerait encore 8 ans.
Pour rappel, 95 % du budget initial est utilisé pour 2/3 de la route réalisée. Le principal enjeu aujourd’hui, peu importe quelle solution technique est choisie, c’est de trouver les financements. Et pour cela, la Région compte sur l’aide de l’État.
Huguette Bello le dit clairement, "l’aide financière de l’État est indispensable pour terminer l’ouvrage". Sans cela, il n’y aura pas de route ; souligne-t-elle.