Depuis le début de la semaine les transporteurs sont mobilisés afin de se faire entendre. Tous réclament la reprise de leur travail.
Après trois jours de mobilisations devant le Groupement, les transporteurs restent mobilisés.
Ce jeudi après-midi, ils ont d’ailleurs été reçu par les représentants du Groupement.
"Nous voulons des garanties écrites de la part du Groupement", réclament les transporteurs.
Notamment sur la reprise du travail, l’obtention de travaux compensatoires en attendant la reprise ainsi que la garantie qu’il ne leur sera pas demandé de baisser leurs tarifs.
Le Groupement propose pour l’heure aux transporteurs de commencer les travaux lundi, avec 12 camions.
Selon les premiers éléments, aucun accord n’est encore trouvée "Il n’y a pas assez de camions pour tous les transporteurs, on ne peux pas accepter ça. Le groupement se penche sur le sujet, ils essaient quand même de trouver une solution", explique Gaël Rivière, président du syndicat FNTR.
Depuis mardi matin, les transporteurs sont rassemblés devant le siège du Groupement situé au Port Est.
Ils ont également bloqués l’accès au chantier de la NRL.
Si les transporteurs estiment que ce comité ne leur a pas apporté les réponses suffisantes, ils menacent de durcir le mouvement.
"Si on n’est pas entendu, on durcira encore le mouvement par la suite. On restera mobilisé", explique Didier Hoarau, président de l’OTI (Organisation des Transporteurs Indépendants).