Olivier Araste est un artiste Réunionnais qui fait partie du groupe Lindigo. Il se confie sur son nouvel album, ses projets et les impressions après ses nombreux voyages avec son groupe.
Olivier Araste fait parti du Groupe Réunionnais Lindigo.
Avec le groupe ils ont collaboré pour l’élaboration de l’album intitulé : Maloya is not dead (Mind). Il y a également eu une collaboration avec Niko Prod. "C’est un mélange de maloya et de musique urbaine. On invite beaucoup d’artistes Maloya et le rap à La Réunion. Donc moi j’ai fait l’arrangement Maloya. C’est un album à découvrir. Maloya is not dead. Maloya lé pa prè d’être mort, en tout cas, néna l’avenir devan li"
Il a également travaillé sur le titrer Mové lo : "C’est un texte avec Bel Bel . Cela raconte l’histoire quand une famille est embêtée avec l’alcool etc. Il y a des gens qui vivent ça encore, aujourd’hui encore . On a fait ce texte là-dessus. Le morceau lé gayar ! C’est un message qui passe. Mettre un grain de sel dans l’eau de la mer."
Il y a également eu un travail avec des rapeurs locaux. Il mêle le maloya avec le rap. Il implique les chorégraphies avec la musique dans cette collaboration.
Il y a encore quelques jours, Olivier Araste se trouvait alors à Paris pour participer au 26ème festival de l’imaginaire. Il a présenté un projet intitulé Tiombô ce qui veut dire selon lui "Maurice, La Réunion, Paris". Il y a ainsi eu un mélange de Séga, Maloya.
Participer à cet évènement était incroyable pour l’artiste.
Le 28 mai dernier, il y a également eu un concert au Zénith de Paris .
En 24 ans d’existence ils ont pu faire voyager leur musique en se rendant aux quatre coins de la planète. Cuba, l’Hexagone, Etats-Unis, Japon. Lorsqu’ils partagent le Maloya avec le public, le groupe ressent des émotions très intenses. "Mi habite dan karo kann. Quand j’en sors et que je vois tout ça, statue la liberté, la tour Eiffel Rio de Janeiro, j’imagine chez moi où la musique nous emmène. Je repasse dans le chemin de Gramoun Lélé qu’il a fait, celui qui a fait le maloya, nous repasse derrière et avec notre musique d’aujourd’hui et je suis content que mon maloya power i arriv ter là. J’en suis fier. Je suis un marmaille de Paniandy , Bras-Panon. Et je suis arrivé dans de grands pays. De paniandy à Paris, de Paniandy à New-York, ça me fait quelque chose. "
Il a également travaillé sur un album avec du Fonn’kèr avec des artistes locaux mais aussi de Paris. Il est intitulé "Lo swar".
"Le Maloya la cri à mwin. On fait aussi de la batterie, de la guitare, etc. Et le Maloya m’a appelé. Quand il m’a appelé je n’ai pas compris. J’ai commencé doucement, doucement et aujourd’hui il m’emmène partout. Donc pour moi je suis sen mission, pour tenir bon et donner l’envie. Ceux qui viennent , maloya c’est nout Patrimoine. C’est un patrimoine avant tout. Maloya c’est pas le business tout ça. Maloya ou viv à li. Si ou mèn à li bien, li emmèn aou bat karé, li nourri aou. Je suis dans la transmission, le partage. "
Son souvenir le plus marquant de sa carrière :"Kan ou arriv dann péi étranger é ke demoun i chant out morceau , lé incroyab"