Deux nouveaux éboulements ont eu lieu ce mardi 31 janvier au matin sur la route de Salazie. a route reste fermée à la circulation. Les éboulis sont maîtrisés et ne perturbent pas la circulation qui reste ouvertes aux créneaux prévus. Des évènements qui montrent la fragilité de la route.
Le Conseil départemental annonce ce mardi 31 janvier deux nouveaux éboulements sur les secteurs de Pisse-en-l’air et de la Passerelle sur la route de Salazie toujours fermée. Les éboulis sont maîtrisés et ne perturbent pas la circulation. Celle-ci reste ouverte sur les trois créneaux horaires prévus : de 7h30 à 8h30 ; de 12h à 13h ; et de 17h à 18h.
Des évènements qui interviennent alors que des négociations complexes sont en cours entre les administrés et les élus de Salazie. Les habitants excédés, demandent des créneaux d’ouverture plus longs et adaptés : "Rendez-nous notre route le plus rapidement possible !", explique un riverain. Les travailleurs dénoncent également leur ras-le-bol face à la situation : "On est gérants d’un snack à Salazie et le problème est que depuis la fermeture de la route, on ne travaille pas puisque l’on vit à 80% grâce au tourisme", explique un commerçant. "Les touristes ne montent pas, les fournisseurs ne montent pas, on n’a plus de travail", résume un Salazien, épuisé.
Les travaux de réparation de la route prendront plusieurs jours voire plusieurs semaines. Mais les risques ne seront toutefois pas totalement pas absents comme on a pu le constater avec les deux nouveaux éboulements ce mardi. Pour sécuriser cette route, il faudra d’importants moyens.
Allonger les horaires d’ouverture est une solution complexe selon Dimitri Stark, Directeur des routes départementales. "Ces mesures nécessitent des moyens financiers considérables tels que des changements d’itinéraires, des demi-tunnels. Ce sont des solutions extrêmement lourdes, qui nécessitent beaucoup de discussions et des mobilisations très importantes" explique t-il.