Paul Junot, secrétaire général de la CFTC a évoqué les espoirs des plaignants dans le procès Arast qui s’ouvre ce mardi.
Paul Junot, secrétaire général de la CFTC, s’est exprimé en direct dans le Journal Télévisé d’Antenne Réunion sur l’ouverture mardi du procès Arast suite à la liquidation de l’association qu’il qualifie de "naufrage sans précédent à La Réunion".
"Nous sommes combatifs et confiants en espérant que la Justice vienne recadrer un peu l’irresponsabilité des politiques à l’origine de cette faillite", lance-t-il. "Nous espérons et nous attendons beaucoup. Pour les ex-salariés de l’Arast, c’est très important en terme de reconstruction", assure le syndicaliste.
Paul Junot n’hésite pas à pointer du doigt le Conseil général dans cette affaire. "Nous avons assez de bases judiciaires constantes pour nous permettre de dire que nous sommes dans le cadre d’une continuité du contrat de travail qui rentrent dans le champ des obligations du Conseil général", affirme-t-il.
"Dès lors qu’il y a une politisation des débats, ça devient complexe parce que c’est en rajoutant de la confusion à la confusion que certains politiques se défont de leur responsabilités", déplore Paul Junot avant d’ajouter, "nous attendons de la Justice qu’elle amène un recadrage de ces valeurs pour faire en sorte que l’histoire ne se répète pas."
Interpellé sur la longueur de l’affaire, démarrée il y a 4 ans déjà, Paul Junot répond : "le marathon est à mi-parcours puisque d’autres recours existent qui pourraient être saisis si la Justice ne donne pas entière satisfaction pour la continuité du contrat de travail."
"Si jamais la cour d’appel ne juge pas dans le sens et cela pourrait mener à une attente d’une dizaine d’années pour les ex-salariés avant de toucher le minimum légal", conclut le syndicaliste.
Retrouvez dans la vidéo jointe, l’intégralité de l’interview de Paul Junot, secrétaire général de la CFTC dans le Journal Télévisé d’Antenne Réunion.