Saumon, foie gras, champagne... impossible de concevoir un repas de fin d’année sans ces inconditionnels. Mais contexte actuel oblige, il faut faire des concessions. La meilleure table à petit pris, un concept né de la crise.
Dans les rayons d’une grande surface, une dame reconnaît se serrer la ceinture, même en période de fête : "tout le monde sait qu’en ce moment il faut quand même faire attention. tout en essayant d’allier les deux : le meilleur qualité prix".
Il parait difficile de composer son repas uniquement avec des produits de luxe. Les épiceries fines accusent le coup de la crise économique, les commandes sont arrivées tardivement. Mais certains clients ponctuent leur table d’un ou deux éléments hors du commun, comme l’explique Martine Vassard la directrice du magasin Comtesse du Barry :
"Il y a un foie gras de canard qui est travaillé avec une petite gelée au champagne et des fines pétales d’or. C’est de l’or alimentaire. Il y a le saumon sauvage qui est un produit alimentaire extrêmement rare, qui plaît beaucoup parce que c’est tellement fin !"
Il reste une vingtaine de jours pour imaginer son repas de noël. Pigeonneau farci en gelée au porto, suprême de volaille au foie de canard peuvent par exemple vous mettre en appétit.