Le 25 décembre pour certains le devoir oblige, il faut travailler. Sage femme, agent en charge du nettoyage des plages ou encore manager de station service, ils sont indispensables. Cependant, pour eux pas question de se plaindre, au contraire ils prennent cette journée de travail avec philosophie.
Noël fêté, Noël férié, Noël chômé pas pour tout le monde. Tous n’ont pas eu la chance de faire la grasse matinée. Depuis le lever du soleil, des agents travaillent au nettoyage des plages : « Par rapport aux années précédentes, les plages sont plutôt propres. Il y a une prise de conscience pour l’écologie », explique un agent.
À l’hôpital, parmi les personnels soignants, les sages-femmes garantissent la continuité des soins : « Travailler le 25, c’est toujours particulier, mais ça nous permet de passer un bon moment avec l’équipe et les patientes sont contentes qu’on soit là avec elles ». Une autre sage-femme ajoute : « C’est la petite magie de Noël d’accueillir des bébés qui naissent le 25 décembre ».
Le 25 décembre, rares commerces ouverts, les boutiques des stations-service. À l’intérieur les vendeurs s’activent : « Je sais que je rends service aux gens comme je sais que les grands commerces sont fermés. Les gens peuvent au moins se ravitailler ». Un manager de boutique s’est même mis dans le thème de Noël en mettant un chapeau de Noël.
Plus loin, ni le jour de Noël ni la pluie n’ont pu décourager le vendeur de letchis : « C’est difficile, mais mi bek dann tas ». Il doit vendre son stock de letchis avant que celui-ci ne périsse.