Ce dimanche 31 juillet, un navire de pêche Sri-lankais a accosté au port de la Pointe des Galets. Six marins se trouvent à son bord. Ils ont été pris en charge par les autorités maritimes et Médecin du Monde. À ce sujet, Audrey Clausse, bénévole de l’association "Ansamb OI" et Maïtre Ali Mihidoiri, avocat spécialisé en droits de l’homme, s’expriment.
C’est au port de la Pointe des Galets qu’un navire de pêche Sri-lankais a accosté ce dimanche 31 juillet. Les six marins présent à bord du bateau ont ont été pris en charge par les autorités maritimes et Médecin du Monde.
Interrogée sur le sujet, Audrey Clausse, bénévole de l’association "Ansamb OI", indique : "Ce n’est pas la première fois, je dirai que c’est même la quatrième fois. On a déjà eu par le passé des bateaux qui sont arrivés ici avec des personnes souhaitant demander l’asile car ce sont des personnes persécutés dans leur pays ou encore des gens engagés politiquement et qui sont contre leur gouvernement actuel. On a aussi des minorités qui ont des religions différentes et qui se font persécutés", confie-t-elle.
Maïtre Ali Mihidoiri, avocat spécialisé en droits de l’homme, explique : "La demande d’asile consiste à venir dire à l’autorité française que j’ai fuis mon pays parce que j’ai des craintes raisonnables d’y être persécuté à mon retour. À ce moment intervient l’Office Français de Protection des Réfugiés et Apatrides qui examine la demande d’asile dans le cadre d’un entretien, et qui voit si cette dernière est fondée ou infondée. S’ils sont en bonne santé et qu’une décision de refus d’entrée sur le territoire est prise, ils sont placés en zone d’attente en vue de leur réacheminement vers le pays d’origine. Si ils ne sont pas en bonne santé, le placement en zone d’attente n’est pas justifié et ils seront par conséquent transférés dans un établissement hospitalier afin que leur état de santé soit pris en considération", conclut-il.
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