Le monde du spectacle, fortement impacté par le contexte sanitaire, se relève peu à peu. Nathalie Soler, directrice du Kabardock intervient sur Antenne Réunion.
Ce vendredi soir a lieu le deuxième concert depuis le déconfinement au Kabardock. Nathalie Soler, directrice du Kabardock , est intervenu sur Antenne Réunion. Les spectateurs pourront profiter d’une ambiance electro péï. Un protocole sanitaire est mise en place.
"On fait flux unique, on donne du gel hydroalcoolique à toutes les personnes qui arrivent, on propose un masque que l’on offre aux spectateurs. On espère que les gens passeront une bonne soirée".
Il y aura des plasticiens présents pour décorer les masques.
"L’idée c’était de faire venir des plasticiens et de customiser les masques pour qu’ils puissent les garder et en faire un objet d’art finalement. On est obligé de les porter ces masques, et ils ne sont pas toujours très beaux, l’idée c’est offrir une trace aux spectateurs qui participent avec nous à ces concerts, qui nous tiennent vraiment à coeur".
Le Kabardock a déjà organisé des soirées accueillant près de 1000 personnes. Ce soir, il n’y aura pas plus de 200 spectateurs, une décision les services de la préfecture et la DAG.
"On est sur une jauge de 225 personnes, personnel, artistes et techniciens compris. On parle même pas d’économie, pour le moment on se dit qu’on est heureux de revoir des artistes en nos murs. Ce qui ce passe est une catastrophe économique pour la musique, pour la culture en général. Ces solutions alternatives ne pourront pas durer dans le temps. On sera à genoux avant qu’on ai fait tous ces concerts".
"Tout le monde était presque ému du premier concert à l’extérieur, les gens étaient heureux, équipes étaient heureuses, les spectateurs avaient le sourire, on le voyait à leurs yeux. Ce sont des moments très important pour tout le monde, c’est la vie qui reprend, même si elle reprend de façon un peu étrange".
"On est carrément les effacés de cette crise, nous salles qui avons des configuration de places debouts. (...) Pour le moment on est interdit de fonctionner, (...) le SMA a fait un courrier auquel ont a contribué, (...) signés par beaucoup de gens du spectacle, malheureusement, ça n’a rien donné. Le conseil de défense est resté sourd à notre demande. Pour l’instant, personne ne statue sur notre cas. (...)
On est un peu en colère, ça commence à devenir un peu irritant ce qui se passe pour nous".