Alors que les élections municipales approchent, le monde paysan espère des promesses des politiques.
Le syndicat majoritaire des agriculteurs (FDSEA) à La Réunion se réunit pour revendiquer à l’unisson.
Face aux aléas climatiques et aux insectes ravageurs, les agriculteurs réunionnais sont en constante difficulté. Pour maintenir leurs activités, beaucoup sont obligés de diversifier leurs activités. L’objectif premier est d’anticiper une mauvaise année en rebondissant sur une autre récolte.
"On a toujours des aléas, que ce soit climatique ou des ravageur ou de nouvelles maladies. La canne seule reste une base solide, mais un complément maraichage permet de sécuriser l’exploitation" confie un agriculteur du Sud de l’île.
Toutefois, l’agriculture diversifiée reste aujourd’hui difficile à mettre en place, et devant la presse, le syndicat agricole majoritaire, la FDSEA, lançait aujorud’hui un appel à l’aide pour mieux protéger les filières.
Le syndicat cherche à interpeller les candidats aux municipales 2020 à quelques jours du scrutin.
"Le rôle de la FDSEA aujourd’hui c’est de solliciter ces futurs 24 maires pour dire de ne pas oublier ses agriculteurs en difficulté parce qu’il y a beaucoup de problèmes que l’on peut résoudre dans les communes" rapporte Allix Marde, secrétaire général adjoint.
Pour rappel l’agriculture occupe 53,2% de la surface de la France métropolitaine. Elle employait, en 2007, 3,4 % de la population active totale du pays. En comparaison, à La Réunion, le territoire agricole couvre 20% de la surface de l’île. Autrefois centrée sur la culture du café et du giroflier, elle est depuis des années axée sur la canne à sucre. Aujourd’hui près de 22 000 personnes dépendent de l’agriculture dans l’ancienne île Bourbon.