Seokyong Lee/Penta Press/Shutter/SIPA
D’après un rapport national de l’Insee, la mortalité infantile connaît une hausse en 2024. Le taux est à 4.1 pour 1000 en France. Ainsi, 1 enfant sur 250 meurt avant son premier anniversaire. De 2004 à 2022, le taux de mortalité infantile est deux fois plus élevé dans les DOM. A La Réunion, le taux est de 6.9 %.
L’Insee a sorti ce jeudi un rapport sur la mortalité infantile au niveau national. Selon l’institut national de statistique et des études économiques, un enfant sur 250 meurt avant l’âge d’un an en France.
Le taux de mortalité infantile rapporte le nombre d’enfants décédés avant l’âge d’un an au nombre d’enfants nés vivants. Ainsi il est de 4,1 pour 1 000 en France, soit 2 700 enfants. Cela signifie qu’un enfant sur 250 meurt avant son premier anniversaire. Un quart de ces décès ont lieu le jour de la naissance.
Dans l’Hexagone, les départements affichent un taux de mortalité infantile inférieur ou égal à 5 ‰, et toutes les régions un taux inférieur à 4 ‰.
Une mortalité plus importante dans les Outre-mer
D’après les données récoltées, de 2004 à 2022, le taux de mortalité infantile est deux fois plus élevé dans les DOM , qu’en France métropolitaine de l’ordre de 8,0 ‰. Si la Guyane est le département avec le plus fort taux (9,7 ‰), La Réunion est à 6,9 ‰.
Ces chiffres s’expliquent par un état de pauvreté plus répandue dans les territoires des DOM. Cela a des conséquences sur la santé de l’enfant. A cela s’ajoutent les problèmes de santé pour les femmes.